Amphitryon, de Heinrich Von Kleist
présentation
texte : Heinrich von Kleist
mise en scène et adaptation : Sébastien Derrey
traduction : Ruth Orthmann et Éloi Recoing (éditions Actes Sud)
avec : Frédéric Gustaedt (Amphitryon), Olivier Horeau (Sosie), Catherine Jabot (Charis, un général), Fabien Orcier (Jupiter), Nathalie Pivain (Alcmène), Charles Zévaco (Mercure), Sébastien Derrey (un officier), et la participation d'un amateur différent à chaque représentation (un(e) citoyenne(e) de Thèbes)
son : Isabelle Surel
lumière : Ronan Cabon
scénographie : Olivier Brichet
costumes : Elise Garraud
maquillage : Cécile Kretschmar
régie générale : Pierre Setbon
régie lumière : Ronan Cabon
régie son : Isabelle Surel
administration : Silvia Mammano
diffusion : Mathilde Priolet
production déléguée : migratori K merado
coproduction : MC93 - Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, Théâtre Garonne, Scène européenne Toulouse, Centre dramatique national de Besançon Franche-Comté ; La Commune - Centre dramatique national - Aubervilliers. Avec l’aide de la DRAC Île-de-France ; ARCADI Île-de-France - Dispositif d’accompagnement et de la SPEDIDAM.
avec le soutien du Studio-Théâtre de Vitry.
remerciements au théâtre de l’Échangeur, Sabine Macher et Frédéric Vossier.
création : le 30 septembre 2016 à La Commune, Centre Dramatique National d’Aubervilliers
durée : 2 h 40
C’est l’un des mythes littéraires les plus troublants. Profitant de l’absence du général thébain Amphitryon, le dieu Jupiter usurpe son apparence pour séduire son épouse, la belle et vertueuse Alcmène. Mais la nuit qui scelle leur union se prolonge dans le cœur de chacun : qui dans le dieu travesti en humain a aimé véritablement Alcmène ? Qui est aimé par elle ? Que cherchent les dieux dans l’amour des hommes ? Que reste-t-il à l’homme à qui on a volé l’identité qui le rendait aimable ?
Du vacillement du « moi » jusqu’à l’effondrement des certitudes, les personnages de Kleist font l’épreuve de la plus violente des dépossessions. Pourtant la perte n’est pas, ici, synonyme d’anéantissement. Et si le manque, la précarité de l’identité, étaient autant de ressources pour réaffirmer la confiance absolue en autrui ? Un salut, ressuscitant la foi amoureuse ?
Sébastien Derrey
historique
2017
du 28 février au 4 mars à La Comédie de Reims, Centre Dramatique National
du 22 au 25 février au Théâtre Garonne, à Toulouse
2016
du 17 au 19 octobre au Centre Dramatique National de Besançon Franche-Comté
du 30 septembre au 13 octobre à La Commune, Centre Dramatique National d’Aubervilliers
sessions de répétition en novembre et mai au Théâtre l’Echangeur, Bagnolet et au Studio-Théâtre de Vitry, Vitry sur Seine
photos
vidéo
presse
C’est cette écriture que Sébastien Derrey met tout aussi vertigineusement en scène, dans un espace où se confondent salle et plateau (...) et des cieux soudainement déchirés par la foudre jupitérienne. Sous sa gouverne, tout n’est que grâce, délicatesse, légèreté. Le tragique est là. L’humour aussi. Portées par des comédiens lancés à corps, à cœurs perdus dans leurs personnages, les scènes d’anthologie se multiplient.
La Croix, Didier Méreuze, le 4 octobre 2016 (lire l'article)
C’est comme une scène renversée. On est de l’autre côté du théâtre comme on le dit des miroirs. Les personnages n’en sont que plus nus. (...) Une tension du calme dans une tempête d’événements déstabilisants.
Mediapart, Jean-Pierre Thibaudat, le 10 octobre 2016 (lire l'article)
Sébastien Derrey et ses acteurs ont trouvé le style de jeu qui convient à cette implacable expérimentation du double, dédoublé, déquadruplé et ainsi de suite. Tout cela dessiné comme à l’encre de Chine, et plein, sensible : l’émotion dit la vérité, et peut tromper.
Théâtre du blog, Christine Friedel, le 10 octobre 2016 (lire l'article)
Les acteurs sont excellents, à la fois forts et fragiles, intensément présents et absents, diffusant l’équivoque du sentiment de dédoublement et de dépossession. (...) Une mise en scène persuasive et convaincante au service de l’art littéraire de Kleist
Hottello, Véronique Hotte, le 5 octobre 2016 (lire l'article)
"Amphitryon de Kleist par Sébastien Derrey : les enfants de l'amour. Brillamment mise en scène par Sébastien Derrey, l’Amphitryon de Kleist reste une pièce à ajouter au dossier du débat sur les nouvelles méthodes de procréation.
Les Inrocks, Patrick Sourd, le 14 février 2017 (lire l'article)
entretiens :
La Terrasse n° 246, le 30 août 2016 (lire l'entretien)
Magazine de la MC93, sept-déc 2016 (lire l'entretien)
Revue de Presse Amphitryon complète (PDF)